-
Biodiversité au jardin : parc géré en biologique depuis 2007
-
Animations pour les scolaires : Sur réservation par les responsables scolaires. Le programme est défini par le chef jardinier et les enseignants.
- Dispositions pour les personnes à mobilité réduite : oui
La première mention de la seigneurie de Pesselières, fief mouvant du comté de Sancerre est donnée en 1170. Pesselières se situe sur la voie romaine reliant Bourges à Auxerre. Les traces de la première enceinte circulaire de défense du château sont encore visibles dans le parc. Des fouilles archéologiques ont été réalisées par l’INRAP dans la zone la plus humide du parc, au pied du château, au nord-ouest. Elles ont permis de déterminer l’enceinte et de s’assurer des moyens de défense alors mis en place.
Sur le cadastre napoléonien - 1823, on peut noter qu’un miroir d’eau se trouvait à l’emplacement actuel du labyrinthe de charmes, au pied du château à l’est. Sur ce document apparaît également l’aile nord-ouest du château, d’époque Renaissance. Elle a été détruite vers 1830. L’aile sud-est remonte quant à elle au 17ème siècle. De la seconde moitié du 19ème siècle remontent de nouveaux bosquets et quelques arbres isolés – cèdres du Liban et de l’Atlas, hêtres pourpres, ifs, magnolias, marronniers, tilleuls… Cependant, le projet de 1882 de Louis Cottin n’a pas été totalement réalisé puisque la rivière n’a été qu’en partie naturalisée.
Au début du 21ème siècle, après avoir été laissé à l’abandon durant cinquante ans, le château de Pesselières commence à retrouver une seconde jeunesse quand Pascal Fontanille le rachète en 2005. A l’époque, le parc occupe une superficie de 6,5 ha (contre 22 aujourd’hui). Le propriétaire a réussi à reconstituer 95% du parc historique, avec l’acquisition de terres boisées, du jardin clos, de la ferme et de la maison du jardinier. Un important travail de défrichage et de nettoyage est réalisé dans un premier temps, des travaux de restauration sont effectués sur le bâti. Plusieurs professionnels du paysage ont permis la mise en valeur du parc. Le paysagiste Benoît de Choulot a redéfini les bosquets du parc romantique, a eu l’idée du labyrinthe. Sur 4 ha, Patrice Taravella, avec l’aide de Natacha Guillaumot – qui a réalisé un inventaire de la flore, particulièrement en zone humide – a imaginé le futur jardin du parc.
Depuis 2013, un potager-verger est visible au nord-est du parc.
« Ce qui caractérise Pesselières, ce sont les sources. C’est pour cela qu’avec les architectes, nous avons pris le parti de faire de l’eau un élément primordial dans le jardin » - Pascal Fontanille.