Contenu

Huillard d'Hérou

Un botaniste à découvrir

René-Charles Huillard d'Hérou 
? - ?
 

René-Charles Huillard d'Hérou ne dispose actuellement d'aucune notice biographique permettant de présenter son parcours.

 

Son oeuvre en région Centre-Val de Loire 


45 - Dpt. Loiret - Châteauneuf-sur-Loire - Parc du Château de Châteauneuf-sur-Loire - 1820/1830 - Eulalie Lebrun (réalisation)
Notice du parc [IA45000907] : Pré-inventaire de l'Inventaire général du patrimoine culturel, C. Aubel © Ministère de la Culture (Direction de l'architecture et du patrimoine) et Ministère de l'écologie et du développement durable, 1988.
Notice Mérimée du château [PA00098736] : Pavillon octogonal, bâtiment des anciennes écuries et grand pavillon situé à l'angle Sud-Est de l'avant-cour, dit pavillon de l'Horloge : classement par arrêté du 24 juin 1927. Grille d'entrée et les deux pavillons qui l'encadrent, orangerie et aile de l'ancien château : classement par arrêté du 11 juillet 1942.
Site classé 
Au XIIe siècle, un château est édifié sous le règne de Philippe le Bel. Propriété du domaine de royal de de Saint-Louis jusqu’aux derniers ducs d’Orléans, il est acquis par la commune en 1926. Au cours du XVIIe siècle, le propriétaire Balthazar Phélypeaux de la Vrillière lance de grands aménagements et fait appel à André Le Nôtre pour dessiner un parc « à la française ». En 1819, Eulalie Ladureau-Lebrun demande au paysagiste René-Charles Huillard d’Hérou de redonner vie au parc de 86 hectares laissé à l’abandon. Entièrement remanié et replanté par ses soins dans un style anglais entre 1820 et 1830, le paysagiste plante une allée de rhododendrons géants longue de 800 mètres. Le parc accueille également une importante collection d'essences rares (266 espèces réparties en 1648 variétés différentes) issues pour la plupart des collections de Messieurs Kenedy et Capability Brown. Il reste aujourd'hui environ 350 végétaux dont une cinquantaine d'arbres remarquables par leur rareté, leur ampleur et leur longévité. Avec ses 70 mètres de long, 6 mètres de large et 9 mètres de haut, l'orangerie « rivalisait avec celles de Versailles et des Tuileries », si l’on en croit Huillard d’Hérou. Deux sphinx encadrant le pont et des vases disposés sur le muret de la terrasse inférieure complètent le décor du parc, propriété de la commune depuis 1934. En 2008, une partie est réhabilitée en Espace Naturel Sensible privilégiant la conservation de la faune et de la flore d'un milieu humide.

 
Pour citer l'article : Charlène Potillion. René-Charles Huillard d'Hérou (?-?), Un botaniste à découvrir. APJRC. 2018