Datée du milieu du 17ème siècle, la closerie fut la propriété d’un juge en 1792 qui venait se reposer dans sa maison de campagne et sans doute y pratiquer, en pleine période de la terreur, bien caché à l’abris des regards, des messes clandestines. Elle doit son nom au ver à soie et à l’arbre, le murier qui le nourrit. La découverte d’un jardin régulier dessiné sur la carte de la paroisse de Fondettes en 1780 a conduit les propriétaires actuels à recréer les jardins qui se déclinent en 7 espaces d’inspirations différentes.
LES 7 JARDINS
1. Le sous-bois a été presque laissé tel quel avec ces arbres, sa vigne ancienne que nous pensons être une vigne mère, ses bambous, son vieux cognassier.
2. Le jardin clos : Christian est médecin et en guise de pirouette, le premier jardin a été consacré à son art. 8 espaces surélevés accueillent des plantes médicinales, issues du capitulaire de Villis.
3. Le jardin potager est issu de l’imaginaire des propriétaires, il se décline en carrés qui accueillent les légumes de la maison.
4. Le jardin régulier : reprenant le petit dessin du terrier, il est constitué de 4 carrés de pelouse délimités par des allées qui se croisent au centre. Ce point de croisement et de convergence est mis en valeur par 4 topiaires et décoré d’un Médicis. L’ensemble est entouré de haies de charmes.
5. Le jardin d’eau : « quand on aime les jardins, je crois que l’on aime l’Italie. Et quand on aime la Touraine, on ne peut qu’apprécier la Renaissance. Alors le jardin d’eau imaginé par Françoise avec sa fontaine, dessinée et réalisée par Christian, son canal d’eau et sa petite gloriette est un très modeste clin d’œil ».
6. Les jardins symboliques sont 4 chambres de charmes aujourd’hui déclinées en jardin symbolique par une approche très personnelle des cinq sens. : jardin des murmures, écouter et entendre – jardin des senteurs, respirer et ressentir – jardin tactile, toucher et comprendre – jardin des regards, voir et décider – jardin des saveurs, goûter et …agir.
7. Le verger : « nous avons conservé l’existant à l’exception des poiriers qui étaient trop fatigués. Il subsiste quelques beaux arbres : figuiers, noyers, cerisiers .