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Animations pour les scolaires :
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Visite thématique sur réservation pour les 7-12 ans "Les animaux merveilleux du roy"
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Visite sur réservation sur iPad "Au service du roy
- Gourmandise au jardin : Point boissons / Café + Déjeuner sur l'herbe autorisé
- Dispositions pour les personnes en situation de handicap : Moteur / Auditif / Mental / Visuel
Le berceau de la Renaissance
Edifié aux XVème et XVIème siècles sur les ordres de Charles VIII, Louis XII et François Ier, le Château d'Amboise fut l'une des premières résidences royales. Sur les pas des grands rois de France, ce prestigieux témoin de l'architecture Gothique et Renaissance fut très tôt agrémenté de jardins pour le plaisir de la Cour royale. Surplombant la ville d'Amboise et La Loire, eau élément remarquable, les jardins du Château offrent l'un des plus beaux panoramas du Val de Loire.
Plusieurs ensembles les composent :
- l'esplanade d'Honneur
- la terrasse Nord
- la partie boisée, sur toute la partie Est
- le fossé et le bastion extérieur
- la terrasse et son jardin orienté au Midi planté d'essences méditerranéennes. Il offre un panorama sur la ville d'Amboise et le Clos Lucé tout proche
En 2017, le jardin s'empare du paysage au Château Royal d'Amboise :
L’année des « Jardins en Val de Loire » a suscité l’envie de créer un nouveau jardin d'inspiration renaissance italienne.
Les tourments de l’Histoire
Le premier jardin dont l’existence au Château d’Amboise est connue, est réalisé par le napolitain Dom Pacello da Mercogliano, à la demande du roi Charles VIII dans les dernières années du XVème siècle. A proximité immédiate du logis du Roi, une longue terrasse au flanc nord offre un espace assez vaste pour l’aménagement d’un jardin clos bordé d’une galerie périphérique offrant une vue sur le « paysage ». Quelques décennies plus tard, la cour déserte le château pour les palais d’Île-de-France. L’éloignement du pouvoir cause très rapidement l’abandon et la simplification du jardin. Les démolitions opérées dans l’enceinte du Château après la Révolution vont laisser une large place pour la conception d’un jardin paysager sans doute imaginé par l’architecte du roi Louis-Philippe, Pierre-Bernard Lefranc (1795-1856) vers 1835. Mais ce parc s’estompe après quelques décennies quand le château est transformé en hospice puis subit les outrages de la tempête de 1999. Ainsi nait le projet d’une requalification des jardins dont les contours s’appuient sur le dessin du XIXe siècle.
La métamorphose des jardins
Lieu d’agrément, tel un amphithéâtre de verdure ouvert sur la Vallée de la Loire, le jardin s’inspire des paysages méditerranéens composé de chêne-verts, de buis, de cyprès, d’un cèdre du Liban multiséculaire et de vignes de muscat. Complétant cet espace ouvert sur le paysage, un nouveau jardin vient de voir le jour sur la terrasse de Naples à l’emplacement du jardin de Dom Pacello da Mercogliano. S’il en respecte la structure originelle, il est composé de manière résolument contemporaine avec des parterres épurés compartimentés par des pots médicéens et réhaussés par des touches verticales et colorées de plantes et de fleurs bleues, blanches et jaunes.
Inauguraion d'un nouveau Parcours jardin en 2020
- L'équipe des jardiniers :
Aimer les jardins c’est, en quelque lieu que ce soit et assurément au château d’Amboise, saluer le talent et le travail des jardiniers. Ici, ils sont au nombre de quatre :
Didier, embauché en 1993 et chef-jardinier depuis 2004, a pleinement initié et accompagné la métamorphose des jardins depuis près de 20 ans. Sous sa responsabilité, l’approche environnementale ne contrarie en rien le caractère esthétique et tant la curiosité que la remise en question constituent des vertus.
Jason est arrivé comme apprenti au château en 2010. Depuis le premier jour, il y fait preuve d’autant d’énergie et de bonne humeur que d’attention et est constamment animé du souci que la promenade des visiteurs dans les jardins s’effectue selon un parcours où tout est en ordre sans être artificiel ou contraint.
Arnaud appartient à une cette nouvelle génération de jardiniers qui font de l’approche environnementale une absolue priorité. Il apprécie d’en expliquer l’importance aux visiteurs. L’intérêt qu’il porte notamment à la préservation des oiseaux justifie le label « refuge oiseaux » que la L.P.O. a attribué aux jardins du château.
Gaylor, le plus récemment arrivé au sein de cette équipe, a en complément d’un solide savoir-faire technique et de connaissances botaniques, une capacité d’imagination. C’est un créateur avec ce qu’il faut de fantaisie pour concilier la contemplation et le divertissement.
Pour tous, le jardin est un espace où l’on peut non seulement rêver mais aussi sourire.